En échange d'économies, d'impôts et de réformes supplémentaires, la Grèce va recevoir un financement supplémentaire de 85 milliards d'euros. Hélas, ce soutien ne signifie pas pour autant le sauvetage définitif du pays. Car la dette publique grecque représente aujourd'hui plus de 200 % du produit intérieur brut et cela hypothèque l'avenir du pays en tant que membre à part entière de la zone euro.
Pour pouvoir réduire sa dette, la Grèce a besoin de croissance économique. Seulement : les économies et autres efforts que le pays doit aujourd'hui faire tuent cette croissance dans l'œuf. La Grèce se retrouve ainsi dans un cercle vicieux. Le seul moyen d'en sortir est une annulation partielle de la dette grecque. Mais la population allemande s'y oppose farouchement. De leur côté, les Grecs n'en peuvent plus de toutes les mesures d'économies qui leur sont imposées.
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