Over marktschommelingen, correcties en crashes
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A propos des fluctuations sur le marché, des corrections et des krachs

Que se passe-t-il sur le marché ?

Le mois dernier, les investisseurs ont une fois de plus été contraints de regarder la réalité en face : les actions sont et restent une classe d’actifs volatile. Les marchés d’actions ont en effet dû céder 10 % aux quatre coins de la planète. Si les pertes atteignent les 9 % en Europe depuis le début de l’année, la situation est encore pire pour les marchés émergents, qui enregistrent 16 % de pertes.

tableau un.pngDans l’article du 15 février « Nous traversons une zone de turbulences​ », nous prédisions déjà qu’il fallait s’attendre à un regain de perturbations sur le marché étant donné que la situation idéale observée en 2017 (forte croissance et faibles taux) serait quelque peu mise sous pression en 2018 en raison d’un ralentissement de la croissance et de taux légèrement plus attrayants.

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Ce mouvement est-il anormal ?

Aussi douloureuse puisse être une forte baisse à court terme, la volatilité actuelle est parfaitement normale. Les chutes d’environ 10 % sont inhérentes à la nature des actions et se produisent à intervalles réguliers. Le calme plat et l’absence de turbulences sur les marchés boursiers en 2017 semblent avoir fait oublier aux investisseurs que de telles fluctuations de marché temporaires relèvent davantage de la règle que de l’exception.

On parle de correction lorsque la baisse de marché dépasse les 10 %. Cette correction peut aller jusqu’à 20 %-25 %. Il est question de krach lorsque les pertes enregistrées sont de l’ordre de 25 % à 40 %, voire plus. La question cruciale est donc : dans quel scénario s’inscrit-on actuellement ? Pour y répondre, nous devons avant toute chose nous pencher sur les causes de la faiblesse actuelle des cours.

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Comment expliquer le pessimisme des marchés ?

Nous pouvons actuellement observer quatre tendances qui influent le sentiment.

  • Pour commencer, l’incertitude politique reste importante. Les semaines à venir s’annoncent chargées, avec l’affrontement budgétaire annoncé entre l’Italie et la Commission européenne, les négociations relatives au Brexit, les élections de mi-mandat aux Etats-Unis et d’éventuels prélèvements supplémentaires sur les importations.
  • De plus, personne ne peut nier que l’économie mondiale commence à ralentir. Principalement dans la zone euro et dans les marchés de croissance, de plus en plus d’indicateurs attestent d’un affaiblissement de la croissance. Pour le moment, les Etats-Unis profitent encore de la réforme fiscale du Président Trump, mais le ralentissement sera là aussi inéluctable l’année prochaine. La menace d’une guerre commerciale pèse également sur la confiance des entrepreneurs, ce qui pourrait les inciter à annuler certains investissements, une décision qui aurait à son tour un impact sur la vigueur de la croissance.
  • Le dernier trimestre s’est également caractérisé par des résultats d’entreprise décevants. L’annonce de chiffres décevants est essentiellement venue des filières industrielles (songeons à Philips, Caterpillar, Volvo…). Les raisons invoquées portaient bien souvent sur un ralentissement de la croissance dans les marchés porteurs et une pression sur les marges bénéficiaires.
  • Enfin, la hausse de taux d’intérêt aux Etats-Unis a également pesé sur le sentiment. La Banque centrale américaine a déjà relevé son taux à court terme à 2,25 %, ce qui a également poussé le taux à dix ans au-delà des 3 %. Les incitants fiscaux menacent l’économie américaine de surchauffe, ce qui devrait vraisemblablement inciter la Banque centrale à encore relever son taux. La période caractérisée par la notion de TINA (There Is No Alternative) arrive donc à son terme. Les actions étaient la seule classe d’actifs qui permettait aux investisseurs d’encore entrapercevoir la possibilité de rendements supérieurs à l’inflation. Avec la hausse de taux, il n’y a plus de rendement réel négatif sur les liquidités, en tout cas déjà aux Etats-Unis, ce qui signifie que les investisseurs ne sont plus obligés d’investir tout ce qu’ils ont.


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En route vers une correction ou un krach ?

​Que va-t-il donc advenir sur les marchés d’actions ? Selon nous, nous traversons actuellement une phase de correction, mais nous ne nous dirigeons pas droit vers un krach. Pourquoi ?

  • Malgré le ralentissement de la croissance, l’économie continue en effet de se porter relativement bien. Il n’est actuellement pas question de récession : la croissance mondiale s’élève encore à 3,7 %, et celle de la Zone euro devrait continuer à osciller autour de 1,5 %, contre environ 2 % aux Etats-Unis.
  • Dans un tel climat, les résultats des entreprises devraient rester à niveau. Il y aura naturellement des surprises moins positives, mais aucune contraction significative des bénéfices d’exploitation.
  • S’il n’est pas impossible de voir les taux poursuivre leur remontée, on ne s’attend pas non plus à une hausse significative à partir des niveaux actuels.
  • Autrement dit, le pire est déjà pratiquement intégré dans les cours des actions. 
 
En raison de l’incertitude persistante, une correction (nous avons évoqué une baisse de 20 %-25 %) reste bel et bien possible, ce qui implique que le seuil pourrait encore être légèrement inférieur aux niveaux observés actuellement. Par conséquent, la nervosité sur les marchés d’actions pourrait bien encore se maintenir pendant quelque temps.


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Quelle attitude adoptons-nous à l’égard des actions ?

En ce qui concerne les produits de la branche 21, AG Insurance est légèrement sous-pondérée en actions, avec un poids global de 3,2 %.

Pour ce qui est de notre portefeuille en branche 23, notre pondération en actions est pratiquement neutre. En cas de correction prolongée et de stabilisation relative des données économiques, nous renforcerions notre position en actions.  

 
 
Les assurances-vie de la branche 21 (assurance-vie individuelle avec taux d’intérêt garanti) et les assurances-vie de la branche 23 (assurance-vie individuelle sans garantie de capital) d’AG Insurance sont soumises au droit belge. Pour connaître les caractéristiques et les risques liés à ces produits, vous pouvez vous adresser à votre intermédiaire. Avant la souscription d’une assurance-vie, il est nécessaire de prendre connaissance des conditions générales, des documents d’information et, le cas échéant, des règlements de gestion, disponibles gratuitement chez votre intermédiaire ou sur www.aginsurance.be.
 
Une assurance-vie de la branche 21 est protégée par le Fonds de garantie sur base du régime de protection valant pour les produits de la branche 21. Celui-ci intervient si AG Insurance est resté en défaut et s’élève actuellement à 100.000 euros par preneur d’assurance par compagnie d’assurance. Pour le surplus éventuel, le risque est supporté par le preneur d’assurance.
 
Pour toute question ou problème, vous pouvez, en première instance, vous adresser à votre intermédiaire en assurances. Toutes les plaintes concernant ce produit peuvent être transmises à AG Insurance sa, Service
de Gestion des Plaintes (customercomplaints@aginsurance.be​, +32 (0)2 664 02 00). Si la solution proposée par AG Insurance ne vous donne pas satisfaction, vous pouvez soumettre votre plainte à l’Ombudsman des Assurances (info@ombudsman.as), Square de Meeûs 35 à B-1000 Bruxelles, www.ombudsman.as.

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