Lorsque vous achetez une obligation, vous prêtez de l’argent à une contrepartie, qu’on appelle l’émetteur de l’obligation. En échange, vous recevez une rémunération, qu’on appelle l’intérêt. Au terme, vous récupérez généralement 100 % de votre capital.
Il existe différents types d’obligations, les principales étant les obligations d’entreprises (corporates) et les obligations émises par les pouvoirs publics, c’est-à-dire les obligations d’Etat ou bons d’Etat (Govies). Il existe également des obligations combinées à un produit dérivé (Structured) et d’autres encore.
Les obligations peuvent fournir un rendement plus élevé que les produits d’épargne en fonction de la solvabilité (la capacité à rembourser le prêt et les intérêts qui y sont liés) de la contrepartie. Un coupon (c’est-à-dire le revenu de l’obligation) est distribué selon la périodicité prévue. Notez qu’il n’y a pas de protection du capital et que le coupon et le remboursement dépendent de la solvabilité de l’émetteur de l’obligation. De nombreux émetteurs ont un « rating », en d’autres termes, une « notation » qui permet d’évaluer leur solvabilité. Un bon rating commence à partir de BBB (Investment Grade). Investir en obligations avec un rating moins bon est considéré comme très risqué.
Le prix d’une obligation varie pendant sa durée de vie. Si les taux diminuent, le prix de l’obligation augmente et inversement.
Pratiquement toutes les assurances financières (à l’exception de celles qui investissent 100 % en actions) comportent un volet obligataire, ce qui constitue une bonne diversification des risques.